Retrouvez l’article d’origine sur : Gwen, Jimmy et Nono sont dans trois bateaux | Le Télégramme (letelegramme.fr)
Le Télégramme 2003
Ils sont trois, trois skippers parfois adversaires, mais unis cette fois-ci. Les trois amis, Gwen Chapalain de Douarnenez, Jimmy Pahun de Port-Louis et Bruno Jourdren de Carantec n’ont pas hésité à s’aligner ensemble sur la Coupe de France de voile, sorte de Coupe de l’América à la française.
La Coupe de France de voile est un peu l’égale de sa cousine germaine du football : l’une des plus vieilles épreuves du calendrier, l’une des plus belles aussi. Son retour sur le devant de la scène, après huit années d’absence, est une aubaine que Gwen Chapalain, Jimmy Pahun et Bruno Jourdren n’auraient raté pour rien au monde. Fin mars, les trois skippers seront sur la ligne de départ à Saint-Tropez, avec des ambitions légitimes.
Vingt équipages européens
Le règlement, tel qu’il a été remanié par le Yacht club de France, est le suivant : par équipe de trois, sur trois monotypes différents, les Mumm 30, Melges 24 et Dragon. Autant dire les trois classes qui rassemblent le plus grand nombre de champions de la voile internationale, depuis la course transatlantique jusqu’à la planche à voile. Une vingtaine d’équipages devrait se présenter au départ. Et déjà nos trois mercenaires se livrent au petit jeu des pronostics. «Les Anglais sont les plus forts. Il faudra également surveiller les Italiens, même s’ils sont inexistants en Dragon», indique Gwen Chapalain.
De sérieux atouts
Si le skipper douarneniste évoque «le simple plaisir de régater», le team français, supporté par la Société des régates de Douarnenez, a lui aussi de sérieux atouts à faire valoir. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un coup d’oeil en arrière, sur les performances individuelles du triumvirat en 2002. Jugez plutôt : Gwen Chapalain, champion de France en Dragon, Jimmy Pahun, second du tour de France à la voile, et Bruno Jourdren, quatrième du championnat du monde Melges 24.
Douarnenez en 2004 ?
Avec de telles références, on ne peut s’empêcher de penser à une possible victoire de la bande à Chapalain le 30 mars à Saint-Tropez. Si tel était le cas, outre l’immense plaisir de ramener en Bretagne un trophée très convoité, il y aurait l’assurance d’accueillir l’épreuve à Douarnenez en 2004. Une motivation de plus.